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La cop 25 qui s’est tenue en décembre 2020 à Madrid s’est terminée sur un quasi-échec. La COP 26, la grand-messe annuelle sur le climat, s’est tenue à Glasgow en novembre 2021. Elle a rassemblé comme chaque année des milliers de participants, pour la plupart transportés, logés et nourris aux frais des contribuables. (20.000 personnes étaient invitées).

 

La COP 27 s’est ouverte à Charm-el-Cheikh. Ce sera, n’en doutons pas, une Xe dernière chance de « sauver la planète ». (1)

 

Rien n’a changé dans les buts et moyens de ces grand-messes, soit culpabiliser l’homme (occidental) rendu responsable par sa façon de vivre d’un réchauffement climatique provoquant des dérèglements climatiques catastrophiques.

 

Cette 27e « Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques » est une étape supplémentaire vers l’objectif déjà ancien mais de plus en plus affirmé par l’ONU :  imposer à terme un gouvernement mondial, afin d’encadrer strictement la vie quotidienne des citoyens, leur système politique et industriel.

 

Pour y arriver, un contenu à l’origine uniquement climatique a été complété progressivement par des objectifs environnementaux, soit la lutte contre la pollution et la protection de la biodiversité, que chacun a bien entendu à cœur de défendre, afin de rallier le maximum de citoyens.

Instrument primordial dans cet agenda, le débat climatique a depuis un nombre considérable d’années, quitté le terrain scientifique pour les domaines idéologiques, politiques et financiers. Il est devenu l’objet de toutes les outrances et de tous les amalgames, imposant le seul point de vue de l’organisme onusien sur la question, et muselant toute contestation ou ébauche de débat sur les scientifiques qui ne partageraient pas tout ou partie des conclusions de cette organisation idéologico-politique. Je parle bien entendu de l’IPCC, soit le Panel Intergouvernemental sur les Changements Climatiques, incorrectement traduit en français par GIEC, le vocable « Experts »
y ayant été ajouté pour faire plus sérieux.

« Dans ses statuts « le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine ».

 

Le Giec se base sur une théorie contestée…

Ces deux derniers mots expliquent l’orientation univoque et exclusive défendue par cet organisme onusien dans ses différents rapports et recommandations. Car le GIEC se base sur une théorie contestée, l’effet de serre causé par des gaz à effet de serre, et une hypothèse non établie scientifiquement, soit l’influence humaine sur les changements climatiques.

 

Rappelons à ce sujet que les activités humaines ne représentent que 5% de l’ensemble du CO2 relâché annuellement dans l’atmosphère, 95% étant d’origine naturelle.

 

Le GIEC justifie une modification profonde de la politique industrielle et économique des pays dits développés, soit en pratique les seuls pays européens auxquels il faut maintenant ajouter les USA du président Biden. Une partie des dirigeants de pays bénéficiaires de compensations aux soi-disant dérèglements climatiques -dont la Chine et l’Inde !- vont sans doute se voir confirmer une distribution généreuse de fonds alimentés par les contribuables des pays catalogués de « riches ».

Un grand nombre de pays participants, environ 195, sont soit des régimes ayant une notion très particulière de la démocratie, ou sont soit profondément corrompus. Et leurs dirigeants sont avides de profiter des aides promises en cataloguant tous les événements qui s’y produisent, qu’ils soient économiques, météorologiques ou d’exodes de leurs populations, comme des conséquences du dérèglement climatique.

 

Ils trépignent d’impatience de voir se déverser la manne ANNUELLE de 100 milliards de dollars qui leur a été promise lors de la conférence de Copenhague. Un engagement qu’ils comptent bien nous rappeler impérieusement à cette occasion.

 

Le but à chaque fois affirmé est d’imposer des normes restrictives impératives aux Etats qui douteraient encore de l’existence d’un thermostat climatique, à l’aide duquel l’homme règlerait à volonté la température planétaire.

 

Tout ceci est appuyé par des interventions médiatiques de plus en plus apocalyptiques à l’approche de la date d’ouverture. On est en effet abreuvé presque journellement par des événements météorologiques ou environnementaux catastrophiques, aussitôt catalogués comme conséquences du réchauffement climatique. Nous avons les incendies de forêts un peu partout dans le monde, les inondations dans le nord de l’Europe, et toute nouvelle catastrophe à quelques jours de l’ouverture de la conférence sera abondamment commentée et sera la bienvenue.    

 

« Tout est histoire de changement climatique. Il faut mettre cela en avant dans vos salles de rédaction. Qu’il s’agisse de l’immigration, de la sécurité, de la nourriture, de l’économie, de la politique, de tout ce qui est affaire de spécialistes, vous devez y impliquer le changement climatique »
conseillait Alan Rusbridger, Directeur du collège LMH Oxford – Membre du « The Scott trust », propriétaire du Guardian et de l’Observer – ex- rédacteur en chef du Guardian.

 

Tous les milieux impliqués dans la problématique du climat seront représentés

Tout d’abord une partie du monde scientifique. Il est nécessaire aujourd’hui d’impliquer le réchauffement climatique anthropique, même de façon anecdotique, dans une étude quelconque pour voir s’ouvrir la manne financière des subsides. En quelques années, le budget global annuel destiné à la climatologie est passé de 170 millions de dollars à plusieurs milliards de dollars. Et comme le disait l’astrophysicien Gérard Bodifée : « Celui qui veut faire carrière comme climatologue ou chercheur doit faire très attention à ce qu’il dit, sous peine de ne plus recevoir de subsides et d’être considéré comme un scientifique peu sérieux. »

 

Le monde politique a trouvé dans le sujet un bon moyen de récolter des voix et surtout de l’argent, et aujourd’hui chacun veut paraître plus vert que vert. Le désastreux « Green Deal » menant l’Union européenne à la catastrophe en est une illustration frappante.  La mise en œuvre d’une telle politique permet la création d’une multitude grandissante de taxes et contraintes dites « écologiques », affirmées ou déguisées, bénéficiant en plus de l’approbation aveugle d’une partie de la population qu’on a persuadé que ces mesures permettront de sauver la planète.

Le monde industriel s’est engouffré dans le juteux nouveau marché, par la commercialisation prématurée d’énergies dites « renouvelables » tels que l’éolien ou le photovoltaïque. Cette mise sur le marché fut facilitée par des incitations, primes, certificats verts, aménagements du réseau et détaxations diverses supportées par l’ensemble des contribuables, incitants financiers indispensables également pour imposer l’émergence des véhicules électriques. C’est le triomphe de ce que l’on appelle « le capitalisme de connivence ». Le monde financier lui aussi profite largement du système mis en place, par des investissements dans des entreprises, des banques ou fonds soi-disant « écologiques et responsables ».(4)

N’oublions pas également une constellation d’ONG engagées dans des actions citoyennes dites éco-responsables ; et bien entendu les puissants lobbies idéologico-politiques tels que le WWF ou GREENPEACE sourcilleux quant au ralliement inconditionnel de tous à leurs propres objectifs.

 

Cette convergence d’intérêts a pris une telle dimension mondiale que tout retour en arrière est devenu aléatoire, car il mettrait en jeu la crédibilité même des principaux piliers de nos sociétés : le politique, le scientifique et l’industriel.

 

Et récemment, le monde religieux a rejoint le mouvement par la voix du Pape(3)

 

Une délégation belge de 115 personnes !

Viv Forbes s’est également ému du fait que la seule Australie ait envoyé une équipe de 114 personnes -dont son Premier Ministre- à la Conférence de Copenhague. Que dire alors des Belges, dont la délégation à Copenhague comptait 120 personnes, à Cancun, 108 participants, les autres conférences à l’avenant. A Charm-el-Cheikh, notre délégation comptera 115 personnes.

 

La conférence de Rio +20 en 2012 a rassemblé à elle seule 50.000 participants, dont plus d’une centaine de chefs d’états. A Marrakech pour la COP 22 en 2016, 30.000 participants étaient attendus. A la COP 23 à Bonn, on dénombrait des délégations africaines pléthoriques, à elle seule, la Côte d’Ivoire comptait 492 participants. A Madrid, 25.000 participants étaient prévus, mais gageons qu’ils furent plus nombreux…

 

Ces dernières années dans le monde, des millions de personnes sont mortes dans des conflits armés, d’autres dans des famines ou par manque d’eau potable, et jusque dans nos pays des citoyens meurent de froid car ils n’ont pas les moyens de se chauffer ou même de s’abriter, tandis que des millions de personnes sont parquées dans des camps de réfugiés, ou ont pris le chemin périlleux d’une Europe qui décompte les dixièmes de degrés qui, parait-il, menacent l’existence même de ses populations.

 

Personne n’est mort par la faute du réchauffement global qui, rappelons-le, s’élève à 1,18°C pour la période s’étendant de 1880 à 2020 (140 ans). Soit une augmentation moyenne de 0,084°C tous les 10 ans » (chiffres NASA).

 

Alors, où sont les priorités, et est-il judicieux que les contribuables continuent à financer directement ou indirectement les séjours annuels de nos (ir)responsables dans des séjours aussi festifs que scientifiques, leur permettant de faire acte de présence dans des conclaves cycliques qui débouchent d’ailleurs sur autant d’échecs ? Il serait aussi amusant de calculer « l’empreinte écologique » de ces gigantesques conventions destinées à rebooster le catastrophisme climatique.

 

Voilà pourquoi les « giecosceptiques » doivent se mobiliser, contester les conclusions de ces conférences climatiques stériles et hors de prix, combattre la « pensée unique » et rétablir un échange d’idées sur ces questions qui engagent l’avenir de notre société est primordial et concerne chacun d’entre nous.

Jo Moreau.

 

(1)https://belgotopia.wordpress.com/2015/05/21/la-conference-de-paris-2015-sur-le-climat-arrive-trop-tard/

(2)http://wattsupwiththat.com/2014/08/25/cut-the-costly-climate-chatter/

(3)https://belgotopia.com/2019/09/12/la-croisade-climatique-du-pape-francois/

(4)https://belgotopia.com/2021/04/21/enthousiasme-financier-pour-la-lutte-climatique/

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